SOMMAIRE


  • 5 Édito : « Spapreneure » kezako ? Par Florence KOWALSKI
  • 6 Mon équipe avant tout ! Par Michèle de LATTRE
  • 10 aïA : le concept bien-être global. Par Doriane FRÈRE
  • 14 Spa créations
  • 18 Buchinger-Wilhelmi, la maîtrise du jeûne thérapeuthique.
    Par Galya ORTEGA
  • 24 Je change la commercialisation de mon spa en apprivoisant la dernière minute. Par Florence KOWALSKI
  • 28 Spa soins
  • 36 Parcours de spa manager Camille Trigoust. Par Doriane FRÈRE
  • 40 Ultra Asylum, l’inclassable spa ! Par Marie HONNAY
  • 43 ABONNEZ-VOUS !
  • 44 Spa thermalisme
  • 48 L’art d’être différent… Par Michèle de LATTRE
  • 52 J’ai testé des soins ré-inventés… Par Galya ORTEGA
  • 56 Spa thalasso
  • 60 Les 5 mantras de Charlotte Ginolin, Directrice du spa du Four Seasons à Megève. Par Florence KOWALSKI
  • 64 Spa actualités

ÉDITO

« Spapreneure »
kezako ?

Être spa manager en 2022, c’est aussi challenging que de piloter son entreprise… Savez-vous pourquoi ?

– Parce que le spa n’est pas au coeur du business hôtelier en termes de revenus. Donc la spa manager est souvent laissée autonome dans sa prise de décisions, là où les autres services, par leur dimension plus stratégique en C.A. bénéficient d’un accompagnement plus costaud de leur hiérarchie.

– Parce que le spa est un métier « à part » : non enseigné en école hôtelière, et qui a souvent suscité peu de vocations ou peu d’intérêt (en toute logique) auprès des anciens élèves de cette filière qui sont ceux qui deviennent ensuite General Managers et se retrouvent donc à encadrer une activité qu’ils connaissent peu.

– Parce que le spa hôtelier n’est pas LA raison pour laquelle on vient à l’hôtel : il faut donc se battre sans cesse pour donner envie au client d’y passer avant la fin de son séjour, ce qui suppose des compétences minimales en communication et marketing.

Ces raisons font qu’être spa manager en hôtellerie, c’est :
– comprendre le fonctionnement d’un centre de profit,
– savoir comment on gagne de l’argent et comment on en perd,
– savoir prendre des décisions avec agilité pour réagir très vite quand on se rend compte que le C.A. ne décolle pas ou dégringole.

Mais c’est également :
– manager des collaborateurs réalisant des tâches pénibles qu’elle seule comprendra,
– créer des contenus pour les réseaux sociaux qu’elle seule pourra rédiger,
– et c’est surtout se sentir parfois très seule lors des prises de décisions (parce que le spa n’est pas l’activité prioritaire de l’hôtel…).

Bref, le quotidien d’une entrepreneure… d’où le terme « Spapreneure » !

Florence Kowalski

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