…En étant éco-responsable !

Réduisez les charges de votre spa en étant éco-responsable !Conférence présentée au Village Spa, dans le cadre du 49ème Congrès International d’Esthétique & Spa (avril 2019, Paris), par Hubert VENDEVILLE, Directeur de Betterfly Tourisme, Spécialiste des audits éco-responsables, Créateur de solutions et méthodes pour le développement durable des hôtels et des spas, Véronique BRÉGEON, Propriétaire et Directrice de l’Hôtel & Spa LeCoq-Gadby, à Rennes, et Galya ORTEGA, Créatrice de soins, Formatrice, Spa Consultante spécialisée dans le positionnement stratégique des spas.

Nous observons de plus en plus une interrogation autour du développement durable dans l’univers du bien-être et de l’éco-responsabilité dans les spas. Ce phénomène est nouveau dans la conscience collective. À présent on ne peut pas y échapper. Or, nous savons que les spas ont beaucoup de dépenses environnementales : consommation d’eau, blanchisserie, chauffage, gestion des déchets, etc. Bonne nouvelle, il est prouvé qu’il est possible de faire des économies en étant éco-responsable.

Galya Ortega
Nous sommes dans une urgence de développement durable sur toute la planète et dans tous les domaines : agriculture, santé, infrastructures, cosmétiques, tout, et aussi dans le domaine humain, parce qu’il n’y a pas que la forêt amazonienne qui est épuisée, les humains aussi. Si on ne change pas, ça va nous rattraper.
Au niveau des spas, il n’y a rien de moins éco-responsable qu’un spa classique, vous en êtes conscient, la baignoire double dont les couples raffolent consomme 700 litres d’eau à chaque bain ! Sans parler du poste monstrueux que représente la blanchisserie…
Véronique Brégeon ne vient pas de l’univers du spa mais des objets d’art. Il y a quinze ans, suite à un héritage familial, elle a créé un hôtel et un spa à Rennes. À cette époque, les spas n’existaient pas et, immédiatement, elle a souhaité créer son établissement en développement durable.

Hubert Vendeville est un scientifique avec une formation d’ingénieur en science et génie des matériaux qui vient de l’univers du tourisme. Suite à son master en développement durable, il a étudié, pour l’hôtellerie et les spas, tous les leviers de changement et les leviers économiques, parce que lorsque l’on parle de développement durable, on imagine tout de suite des sommes colossales pour s’y mettre. C’est faux et on peut même faire des économies. C’est un savoir-faire d’identifier de quoi vous avez réellement besoin. La même recette n’est pas valable pour tout le monde même s’il y a des aspects communs. Il intervient régulièrement auprès des Nations Unies, de l’Organisation Mondiale du Tourisme, de différents ministères de l’environnement en France et à l’international toujours dans le domaine du développement durable.

LE DÉVELOPPEMENT DURABLE AUJOURD’HUI

Hubert Vendeville
Il y a des groupes hôteliers qui sont philosophiquement et concrètement en développement durable comme le groupe hôtelier Six Senses, créé par un couple très impliqué dans l’écologie dont le principe est de créer le spa en premier et après l’hôtel. À la Grée des Landes a été créé, près de La Gacilly, l’Echauguette B, un hôtel spa, par Jacques Rocher, le fils d’Yves Rocher, et qui est très impliqué dans le développement durable. Dans cet établissement, les matériaux, l’eau de la piscine, le jardin… tout est pensé en développement durable. Par contre, la cuisine n’est pas bio, c’était trop compliqué, le restaurant est simplement locavore.

L’ÉTUDE SPA-A

En 2014 pour l’Association Spa-A, dont la mission est de faire progresser les métiers du spa, j’ai enquêté auprès de quinze spas et thalassos. En menant l’enquête, nous avons voulu appliquer la philosophie de donner des chiffres avant de parler du développement durable. Avec mon profil un peu cartésien, j’ai voulu calculer quels étaient les impacts sur l’environnement que l’on peut trouver dans un spa, une thalasso, un centre de thermalisme ou une balnéo et surtout quels étaient les coûts associés et combien cela représentait dans le bilan d’exploitation : énergie, eau, produits d’entretien, textiles… Quels étaient les leviers pour mettre en place des actions ?

L’eau

L’étude a mis en évidence qu’une thalasso consomme en moyenne 1,5 m3 par client et par jour. Et comme cette eau est chauffée, on consomme également beaucoup d’énergie. En revanche, pour un spa d’hôtel, ça peut descendre jusqu’à 200 litres d’eau, soit six fois moins qu’une thalasso. Certaines thalassos montent jusqu’à 2 m3. On mettait ainsi un chiffre sous les yeux des exploitants qui ignoraient leur volume.

L’énergie

On peut avoir entre 50 et 150 kw par client. 1 kw coûte entre 5 et 10 centimes, ça représente vite un coût.

Les produits chimiques

Il est apparu qu’une piscine utilise 175 gr de produits d’entretien et jusqu’à 500 gr de produits chlorés par visiteur !

UN HÔTEL EN DÉVELOPPEMENT DURABLE

Véronique Brégeon
J’ai repris l’entreprise familiale il y a trente-cinq ans, trois ans après j’ai ouvert un premier hôtel et cinq ans après j’ai ouvert un premier spa sans aucune approche environnementale, on ferme le couvercle, ça chauffe, une baignoire à bulles, un sauna/hammam et une grande pile de serviettes pour que le client se sente bien.
Mon mari a créé le collège des hautes études de l’environnement et du développement durable, il a commencé à appuyer sur tous les points qui faisaient mal.
Nous avons obtenu un permis de construire pour un hôtel sur ce qui était à l’époque un parking. Nous nous sommes posé la question de savoir comment construire un hôtel en centre-ville en ayant le moins d’impact environnemental possible. Nous sommes en 2004.

Réduisez les charges de votre spa en étant éco-responsable !

La structure

Nous avons donc choisi une structure en bois, la construction est arrivée sur un seul semi-remorque et la structure a été montée en trois jours sans bruit et sans poussière. Toute la réflexion se fait en amont pour être le plus responsable en pratique : structure en bois, panneau solaire pour chauffer l’eau sanitaire, et l’électricité produite est vendue à EDF.

La piscine

Nous avons installé la piscine non pas en sous-sol mais au premier étage, ainsi la chaleur de l’eau chauffe l’entrée et le spa qui est en dessous.

Le linge

Il a été difficile pour la cliente habituée à une pile de linge de n’en trouver que deux à sa disposition : « Vous n’avez pas de linge aujourd’hui ? ». Ce à quoi je réponds : « C’est simplement que je pense que vous ne les utiliserez pas toutes ».
J’ai fait une grosse bêtise au début, les sociétés ne proposaient pas de linge bio, donc j’ai décidé d’opter pour du linge en fibre de bambou, catastrophe ! Ça n’essuie pas, le séchage en machine à laver est trois fois plus long que du linge en coton… Au niveau impact environnemental, c’était totalement catastrophique. Choisir du bio pour le bio n’est pas forcément la bonne idée. C’est important de le dire, ce n’est pas forcément ce qui va répondre le mieux à l’impact environnemental. Il faut étudier tous les aspects.

Choisir le bio pour le bio n’est pas une bonne idée

La marque

Pour avoir la marque de cosmétique la plus respectueuse de la santé des clients et des praticiens, j’ai créé ma gamme cosmétique pour limiter l’impact sur l’environnement et j’ai cherché les ingrédients dans mon jardin, en Bretagne, où j’avais des pommes. Je n’ai pas choisi des pommes à croquer, traitées à peu près 20 fois dans leur année de croissance, j’ai choisi la pomme à cidre traitée au maximum 5 fois dans les mauvaises années, et j’ai ré-utilisé tout ce qui est jeté une fois que la pomme à cidre est pressée : le marc, les pépins, l’amande du pépin. La première récompense est venue de mes praticiennes qui avaient, malgré leurs heures de massage, les mains toutes douces. Aujourd’hui, notre marque n’est impactante ni pour l’homme, ni pour la nature.
Prochainement, nous allons placer les produits cabine non plus dans des bouteilles mais dans des poches sous vide totalement recyclables. C’est une économie de place qui nous permet de mettre plus d’espace à la disposition des clients.
Nous n’avons rien révolutionné, nous avons simplement fait attention et arrêté de penser que le luxe est forcément synonyme d’abondance. Ce n’est pas vrai, les gens viennent chez nous pour être bien pas pour gaspiller. Ce que nous avons fait n’est que du bon sens et cela se traduit en économie. Par exemple, notre gommage à base de pépins et de marc de pomme ne se rince pas, il s’essuie simplement avec un gant et on ne change pas de cabine. C’est ainsi que l’on divise le nombre de serviettes utilisées par trois. Voici la réflexion que nous faisons évoluer tous les ans en impliquant nos praticiennes qui ont toujours des astuces à partager.

INTÉRESSER LES EXPLOITANTS AU DÉVELOPPEMENT DURABLE

Hubert Vendeville
La philosophie consiste à faire coïncider analyse des coûts et analyse des impacts pour inciter les décideurs à mettre en place des actions non pas parce que c’est mieux pour la planète, malheureusement on ne peut pas les convaincre tous sur ce plan là, mais parce que c’est mieux pour leur résultat brut d’exploitation. Partant de là, lorsque l’on va analyser l’activité d’un hôtel ou d’un spa, on va toujours s’attarder sur les coûts d’exploitation en parallèle de l’impact carbone, de l’impact eau et l’impact énergie. Nous montrons aux hôteliers quelles actions mettre en œuvre en les quantifiant, les chiffrant en euros, en indiquant le coût de fonctionnement, d’exploitation avec aussi le gain en CO2, en énergie, en eau et sur d’autres indicateurs environnementaux qu’ils pourront valoriser et communiquer auprès des clients.

Nous montrons aux hôteliers quelles actions mettre en œuvre en les quantifiant, les chiffrant en euros

Réduisez les charges de votre spa en étant éco-responsable !

LES EFFETS DES BONNES PRATIQUES

Nous avons accompagné quinze établissements : hôtels, spas hôteliers, thalassos, balnéothérapies et centres thermaux et nous avons démontré qu’avec une démarche pas nécessairement très aboutie, on pouvait facilement économiser jusqu’à 30 000 euros à l’année en suivant non pas un ré-investissement et un changement d’équipements mais en optimisant le fonctionnement de l’établissement. Et pour une thalasso on pouvait atteindre jusqu’à 70 000 euros économisables à la fin de la première année sur les coûts d’exploitation ! C’est plus important parce que les volumes d’eau sont plus importants ainsi que les volumes de fréquentation. Une fois que le financier voit ça, c’est gagné !

Il est très facile d’économiser jusqu’à 30 000 Euros par an !

La seconde étape consiste à travailler sur différents postes d’actions.

Optimiser l’existant

La technique

Il ne s’agit pas de faire changer la chaudière mais on va s’interroger sur son fonctionnement, son rendement, le volume renouvelé… En moyenne, on vous demande de renouveler 5 % du volume quotidien mais ce volume ne dépend pas de la fréquentation, ni de la saisonnalité, on vous impose d’avoir un certain niveau de chloramine ou de molécules dans votre eau. Il y a donc des optimisations à faire sans forcément changer la chaudière ou la filtration. Il s’agit peut-être simplement de réduire la vitesse de la filtration la nuit par exemple.
Nous allons avoir des actions techniques sur la ventilation ou la climatisation. Sachez que dès que vous êtes dans un local fermé, cela aura beaucoup plus d’impact parce que vous allez avoir la maîtrise de l’eau mais également de l’air ambiant.

Le linge

Dans les spas d’hôtels, en moyenne 50 % du coût d’exploitation représente le linge, avec en moyenne cinq pièces de linge par client par jour avec parfois des grandes pièces de linge, des serviettes laissées à disposition autour de la piscine… Il s’agit alors de reprendre le protocole en se posant la question de l’usage de chaque linge et de sa pertinence avec les exploitants et ce sont finalement eux qui remettent à plat leur gestion du linge car ils comprennent bien que derrière chaque serviette se cachent plusieurs dizaines de centimes d’euros pour le nettoyage. Diminuer ces dépenses va améliorer le résultat brut d’exploitation.

Dans les spas d’hôtels, en moyenne 50 % du coût d’exploitation représente le linge

Les produits d’entretien

D’un opérateur à l’autre, les quantités de produits utilisées ne sont pas les mêmes, les produits sont parfois achetés en petits formats et donc plus chers que des bidons de dix litres. L’idée serait de choisir des produits dosés certifiés éco-labellisé et c’est ainsi que l’exploitant fera des économies.

Ce sont des actions très concrètes qu’on ne peut mettre en place que si on a une idée du coût et du gain. La cerise sur le gâteau est ce que cela apporte à la planète. Après, il faut communiquer sur ça auprès des clients et des équipes, cela apporte du sens et c’est très fédérateur.

DÉVELOPPEMENT DURABLE ET LUXE

Galya Ortega
Dans les hôtels, il y a de plus en plus souvent des petites étiquettes qui vous disent : « Si vous ne voulez pas changer vos serviettes, vous les mettez comme-ci, comme ça, si vous ne voulez pas qu’on change vos draps, posez la petite étiquette… ». Un jour, j’étais avec une de mes amies qui travaille dans l’hôtellerie haut de gamme, nous discutions de ce principe, elle m’a alors dit qu’elle exigeait que ses draps soient propres et repassés tous les jours. Il y a toute une réflexion autour de la responsabilité autour du luxe car, jusqu’à présent, le luxe est synonyme de sur-abondance. Vous connaissez ces buffets pléthoriques où les ¾ des aliments sont jetés, ils ne sont même pas donnés au personnel et même en période creuse, les clients veulent avoir beaucoup, beaucoup, c’est la notion du luxe.

LA DÉMARCHE ÉCO-RESPONSABLE

Le jeu

Véronique Brégeon
Les petites affiches mises dans les salles de bains sont un peu culpabilisantes, donc nous avons créé un jeu de l’oie dans lequel on remet la clé de la chambre et qui permet tout simplement d’introduire notre démarche environnementale en disant : « Je vous donne la clef dans un jeu de l’oie qui vous explique notre engagement ». En jouant, si l’on demande des fraises en décembre, on retourne à la case départ. Ce jeu permet au personnel d’expliquer notre philosophie au client sans le culpabiliser mais pour qu’il réalise qu’il est dans un endroit différent.

Le spa

Plus ça va et plus nous réduisons la carte de soins pour vendre du temps de soin parce qu’ainsi lorsque le client arrive il est pris en charge et écouté sur ce qu’il souhaite à l’instant T, ce qui ne correspond pas forcément à sa demande initiale lors de la prise de rendez-vous. La praticienne ne fait pas le même massage toute la journée.
La carte courte mais organisée offre une grande liberté à la praticienne pour créer son protocole en fonction de son client. Nous passons de l’environnemental au social et au sociétal. En tant que spa manager ou propriétaire d’hôtel, nous avons une énorme responsabilité.

Plus ça va et plus nous réduisons la carte de soins pour vendre du temps de soin

La décoration

Pour décorer l’hôtel, j’ai choisi des meubles d’occasion, des meubles de famille que j’ai eu la chance de récupérer. Je n’ai pas acheté le super lampadaire dernier cri. Si on a les moyens pourquoi pas, mais on peut faire les choses de façon naturelle, et le client ne se sentira pas frustré parce qu’il n’a pas le dernier spot lumineux à quatre variations ! Il faut arrêter de se mettre la pression surtout en ouverture, on va s’améliorer et on va découvrir sa clientèle.
Nous avons une clientèle qui se développe autour de la famille avec des soins parent/enfant, il faut modifier la cabine en conséquence sans épuiser la praticienne. Décorer une cabine avec des meubles énormes, sous prétexte qu’ils ont été vus dans le dernier catalogue, est un mauvais argument pour la rentabilité.

LE TRAITEMENT DE L’EAU DES BASSINS

Hubert Vendeville
La première étape est de savoir comment vous régulez les choses, est-ce manuel ou avec des capteurs automatiques ? L’idéal est d’avoir le moins de manuel possible car il peut y avoir des erreurs. Mon conseil est d’éviter au maximum tout ce qui est manuel. Donc avant de changer de technologie, il faut déterminer le processus et s’assurer qu’il soit bien ajusté.
D’autre part, il faut respecter les normes sanitaires. Plus vous aurez de chlore utilisé et plus vous allez consommer de chlore car vous jetez plus d’eau. Vous devrez refaire de l’eau et re-rentrer de l’eau qui n’est pas chlorée. En plus, vous risquez les problèmes de chloramine. Il faut donc beaucoup insister sur les douches à prendre avant d’entrer dans les bains car ce type d’actions réduit en amont les substances qui vont amener à ajouter du chlore.
La troisième voie consiste à changer de technologie ou d’adapter votre technologie. Nous n’avons pas de chance, en France, nous sommes le pays le plus sévère sur la réglementation liée à l’eau. C’est extrêmement dur de mettre de la phyto-épuration en place ou des technologies autres que le chlore. Mon conseil est de vous adresser directement aux autorités sanitaires départementales et de le leur demander, car chaque département a sa philosophie. Pourquoi ne pas visiter d’autres piscines du département qui utilisent d’autres technologies ? En Ille-et-Vilaine, la piscine municipale est traitée à la phyto-épuration et ça fonctionne très bien, alors que c’est interdit dans d’autres départements.

LES ÉTIQUETTES D’ÉNERGIE

En 2007, le ministère de la transition écologique et solidaire et l’Ademe suite au Grenelle de l’Environnement ont souhaité laisser le consommateur choisir, en fonction de l’impact environnemental, le produit ou le service qu’il veut acheter. C’est ce qu’il s’est passé il y a quelques années dans l’électroménager. Aujourd’hui, il n’y a quasiment plus de lave-vaisselle C, D ou E, parce qu’à partir du moment où le consommateur a l’information, il va de manière sociétale se porter vers les établissements ou les produits avec la meilleure note. Ce dispositif sera plus ou moins obligatoire d’ici cinq à dix ans.

Réduisez les charges de votre spa en étant éco-responsable !

Deep Nature, qui exploite de nombreux spas, souhaite connaître son impact environnemental et le communiquer à ses clients.
C’est donc un affichage environnemental pour les hôtels avec une lettre A, B, C, D, E qui indique l’impact global du spa ou de la thalasso. A étant la meilleure note avec l’établissement le plus performant et E la moins bonne. Cette note est calculée à partir de quatre indicateurs, l’impact carbone, l’impact eau, l’impact énergie et le pourcentage de produits biologiques et éco-labellisés utilisés, à la fois pour les soins mais également pour les produits d’entretien. Donc en fonction des indicateurs, l’hôtel obtient sa position. L’hôtel n’est pas obligé de donner sa note mais simplement dire qu’il s’est engagé dans une démarche environnementale et en profiter pour expliquer tout le plan d’actions mis en œuvre dans les prochaines années. L’objectif est d’impliquer les clients qui peuvent avoir aussi des leviers pour mettre en place ces actions. C’est un vrai story telling à mettre en place grâce à chaque action mise en place. Ainsi, le jour où arrivent les nouvelles serviettes bio, c’est l’occasion de communiquer sur les réseaux sociaux. Ce type de démarche, en plus de réduire les coûts, se faire plaisir et réduire son impact environnemental, est aussi une occasion supplémentaire d’accroître sa notoriété.

L’objectif est d’impliquer les clients qui peuvent avoir aussi des leviers pour mettre en place ces actions

À RETENIR

Véronique Brégeon
Nous n’avons pas honte de dire à nos clients que nous sommes engagés et responsables. Il y a encore un an, on nous prenait pour des bobos écolos, aujourd’hui, les clients nous remercient. Cela signifie que l’on peut fidéliser ses collaborateurs, ses clients, être compétitif avec nos fournisseurs et fier de faire un beau métier !

Hubert Vendeville
Nous allons recevoir de plus en plus d’avis clients négatifs parce qu’il y a vraiment une surabondance de tout comme le changement de serviette alors qu’elle était correctement accrochée… J’espère que cette tendance va peser de plus en plus au niveau des consommateurs.

Galya Ortega
N’oubliez pas qu’à un moment, vous n’aurez plus le choix, vous serez obligé d’avoir une démarche éco-responsable mais c’est bien car on ira vers un bien-être durable.

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